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Le Point : Votre livre s'ouvre sur un constat pessimiste : le libéralisme est menacé par la montée de régimes autoritaires et la « crise de foi » dans nos propres pays occidentaux. Est-ce grave, docteur ?
Yuval Noah Harari : Jusqu'à présent, ce n'est pas une crise aussi grave que ce que nous avons connu au XXe siècle. La première ère de la mondialisation s'est terminée dans un bain de sang avec la Grande Guerre. Dans les années 1930, « le moment Hitler », puis à nouveau dans les années 1950 et 1960 avec « le moment Che Guevara », la démocratie libérale était bien plus menacée. Le phénix libéral a triomphé de l'impérialisme, du fascisme et du communisme. Les gens oublient, et ils ont toujours tendance à penser que leur époque est plus importante et plus dangereuse que tout ce qui s'est p...
TAL SHAHAR/RéA - Twitter (x2) – DR (x4)
Pour Yuval Noah Harari : ''tout est fiction'',
Pour les boudhistes tibétain : ''tout est illusion''.
VIPASSANA qui signifie''voir les choses telles qu'elles sont réellement'', est une des plus anciennes techniques de méditation bouddhiste, enseignée comme un remède aux maux universels, un art de vivre. La méthode vient directement du Satipatthana Sutta (Fondation de la pleine conscience), un discours attribué au BOUDDHA lui-même. Le VIPASSANA est une pratique directe et progressive de la Pleine Conscience. On procède pièce par pièce sur une période de plusieurs années. L’attention de l’élève est soigneusement orientée vers un examen approfondi de certains aspects de sa propre existence. Le méditant est entraîné à percevoir de plus en plus sa propre expérience de la vie qui s’écoule.
En France et dans bien d'autres pays européens, quel est le groupe qui prêche la haine de l'autre ? Quel est le groupe qui s'est enkysté dans des zones où l'on ne parle pas notre langue, où l'on se revendique sans cesse comme des victimes du racisme, où l'on méprise ouvertement les lois françaises, où l'on s'attaque systématiquement aux forces de l'ordre et même aux pompiers ?
Le vivre ensemble suppose que chacun des groupes fassent des concessions à l'autre.
Que se passe-t-il quand l'un des deux veut imposer sa loi ?
@ mamyenonnon
"Les gènes me poussent à être loyal envers ma famille ou mes voisins. "
Ce n'est pas parce qu'il existe des cas de figure minoritaires que ça devient la règle. Ce n'est pas parce qu'un voisin peut être trafiquant de drogue, assassin en série ou intégriste ayant commis un attentat que tous les voisins deviennent des criminels.
Certes, par les temps présents, dans les grandes villes, les voisins sont souvent des inconnus avec lesquels on ne partage rien, sinon des querelles. Mais, ce n'est pas le cas dans les communautés plus petites où la solidarité s'exerce.
Je peux même vous citer des cas que j'ai eu l'occasion de connaître : des intempéries avaient dévasté la Haute-Corse, voici quelques années et la solidarité nationale s'est manifesté et m'avait profondément ému, même si je n'étais pas touché par ces intempéries.
En janvier, un incendie accidentel (une ligne électrique qui s'est rompue et qui a fait jaillir des étincelles) a généré un incendie qui se trouva couplé à une très violente tempête. Dans mon village d'origine, 5 maisons ont brûlé. La solidarité entre les communes s'est manifesté, de façon spontanée, puis une ministre et les deux présidents de l'Assemblée territoriale sont venus, ont promis des aides.
Nous attendons toujours les aides promises, après 9 mois. Mais, cela viendra.
Aussi, ne prenez pas en exemple des voisins détestables pour en faire une règle générale, alors qu'on a très bien compris ce que voulait dire Yuval Noah Harari.